Avez-vous déjà entendu parler d’une possibilité de réduction d’impôts dans le domaine immobilier sans passer par la défiscalisation ? Si oui, le déficit foncier n’a aucun secret pour vous. Sinon, découvrez en quelques lignes toutes les informations fondamentales.
Les bases sur le mécanisme de déficit foncier
Par définition, le déficit foncier est un moyen légal de réduire son impôt. Il s’adresse à tous les propriétaires d’un bien immobilier en location et ceux qui ne s’inscrivent pas dans un dispositif de défiscalisation. Dès lors que votre propriété sera mise en location à destination d’un particulier, le déficit foncier se met en place. Le principe est que le bien doit être loué à un montant inférieur à celui des charges liées celui-ci.
Donc, un déficit se forme, car le coût des charges est plus important que celui des revenus générés par le loyer. Une pratique risquée, mais qui tire profit dans le temps. En effet, Assurément Fiscal indique qu’il y a la possibilité de déduire des impôts sur le revenu du propriétaire dans un déficit occasionné. D’après ce site, des conditions sont à respecter pour bénéficier pleinement de son avantage fiscal. Il s’agit du respect de la durée de location et de rester dans les modalités de déficit toléré par les cadres légaux. À noter qu’à défaut de temps, les avantages fiscaux peuvent être annulés.
Les modalités de calcul du déficit foncier
Trois étapes distinctes sont à respecter pour calculer le déficit foncier. Premièrement, il faut calculer le montant de revenu immobilier brut avec le total des intérêts d’emprunt et le montant des autres charges. Deuxièmement, calculer le déficit lié aux charges financières. N’oubliez pas qu’il faut déduire des revenus fonciers le montant des charges financières.
Toutefois, cette deuxième est déterminante pour la troisième procédure. Effectivement, seul le résultat positif conditionnera ce dernier. Pour de plus amples informations et pour bénéficier d’un guide, optez pour les services d’un professionnel en fiscalité immobilier.
