Même si un chef d’entreprise n’est pas fumeur et est globalement contre la cigarette, il est de bon ton qu’il mette en place un système de récupération de mégots à destination de ses employés mais aussi de toutes les personnes qui se rendent dans sa structure. Les cendriers classiques ne sont cependant pas la solution si l’on entend faire recycler les mégots, dans le but de réduire la pollution.
Tabac en entreprise : les actions à mettre en place pour les mégots
Les cendriers sont des réceptacles dans lesquels les fumeurs mettent leurs restes de cigarettes. Ce premier geste à leur égard peut déjà être bien perçu, mais quand on ambitionne d’avoir une entreprise plus verte et que l’on met en place une stratégie RSE, on se rend rapidement compte que cette solution est contreproductive. A moins que les cendriers aient une forme spécifique, ils permettent de mettre d’autres détritus ; ce qui arrange les utilisateurs. Pourtant quand ces contenants sont pleins, on se contente de les vider dans les poubelles vertes ; soit celles des ordures ménagères qui ne font l’objet d’aucun tri.
Les mégots se retrouvent donc dans ces décharges, à l’air libre où chacun d’entre eux met presque 15 ans à se détruire sous l’effet de la pluie et de la chaleur, tout en libérant des substances hautement nocives pour les sols ou le milieu aquatique. Il existe cependant des cendriers de collecte un peu spéciaux dans lesquels on peut mettre uniquement des mégots et qui sont vidés régulièrement pour que leur contenu fasse l’objet d’un recyclage. Des kits de sensibilisation et des jauges de remplissage sont possibles pour éveiller les consciences vis-à-vis de la pollution que représentent les mégots : c’est le deuxième plus grand polluant, ne serait-ce qu’un niveau des milieux aquatiques.
Recycler des mégots : pour quels usages ?
Aussi étrange que cela puisse paraitre quand on regarde un mégot de cigarette ; qui véhicule des idées déplaisantes en termes de danger pour la santé mais aussi de pollution ; tous les éléments qui le composent peuvent faire l’objet d’un recyclage que ce soit dans une structure dédiée ou dans des laboratoires spécialisés avec lesquels elle peut avoir établi un partenariat. Le papier ; c’est une chose actée ; est facilement recyclable et ce, depuis des décennies. Même si le tabac restant contient des substances nocives, une fois nettoyé, il peut trouver sa place dans un compost. Le cercle devient alors vertueux. Issu à la base d’une plante, le tabac va améliorer la qualité de la terre pour de futures plantations.
Enfin, l’acétate de cellulose a été examiné pour comprendre rapidement qu’il pouvait être un formidable isolant. Il n’en fallait pas plus pour séduire à la fois les secteurs du textile et du bâtiment. Les premiers utilisent ce matériau comme doublure dans les manteaux d’hiver et les deuxièmes dans le cadre de la rénovation énergétique des bâtiments, tant à destination des particuliers que des entreprises qui doivent réduire leur consommation énergétique selon un échéancier donné par le gouvernement.
Il faut également souligner que l’essor de ces structures de recyclage, si les français (et le reste du monde) adoptaient de nouvelles habitudes vis-à-vis du tabac pourrait être synonyme d’emplois verts. Cela serait parfait dans un monde du travail en reconstruction après la pandémie de Covid-19 où les français expriment de plus en plus leur soutien envers la cause écologique et la volonté d’œuvrer pour la planète mais aussi songent à une reconversion professionnelle dans le but de se sentir plus utiles. Pour agir, rien de plus simple : se rendre compte qu’il faut mettre en place de nouvelles pratiques vis-à-vis du tabac et mettre les mégots dans des cendriers de collecte dédiés.